La fauche des herbes se rapproche, et avec elle, la période des silos. Du moins, si dame météo le permet
A l’occasion, nous vous rappelons quelques bons gestes pour un silo réussi, tout en conservant sa valeur et limitant les pertes.
1. Le silo : Il est important de tasser le silo un maximum, par petite couche, afin de chasser l’air qu’il contient. L’air excédentaire favorise la vie de bactéries qui impact la qualité de conservation.
2. La bâche : Elle doit être placée correctement, c’est-à-dire couvrir l’ensemble du silo et être parfaitement étanche. L’eau est le plus grand ennemi d’un silo (et on va dire que ce n’est pas ce qui manque en Belgique). En effet, un silo humide va moisir, et comme une pomme pourrie dans un panier, la moisissure va se répandre. Ce qui occasionne des pertes de matière sèche, et donc de revenus.
3. L’ouverture : Un silo s’ouvre petit à petit, afin de limiter le risque d’entrée d’air. Le front d’attaque doit être droit et régulier avec un avancement maîtrisé.
4. Le conservateur : Grâce à l’action de 2 bactéries (Lactococcus Lactis et Lactobacillus Buchneri), les conservateurs permettent d’éviter l’échauffement, de garantir un maximum de valeurs nutritives, une ouverture précoce du silo et surtout de garder une appétence irréprochable de votre fourrage.
Voici les actions de ces 2 bactéries :
Et voici ce que ces bactéries empêchent :
Sur la gauche de l’image, on peut voir la partie du silo qui a été traitée avec un conservateur. Sur la partie de droite, c’est celle qui ne l’a pas été. La différence de température est flagrante.
Pour toutes questions sur notre “Comment réussir son silo ?”, n’hésitez pas à prendre contact avec votre représentant.
Les Ets Lefebvre